Beaucoup de nos clients utilisent des programmes comme DeepL et GoogleTranslate pour traduire rapidement un petit texte. De tels outils sont sans aucun doute très intéressants et peuvent permettre de faciliter la communication, mais ils ne sont pas parfaits.
Vous pouvez utiliser un logiciel de traduction gratuit soit pour comprendre des textes rédigés dans une autre langue ou encore pour traduire des textes informels. Pour les textes formels (un courrier, une note réglementaire, une offre d’emploi,…), le recours à un natif de la langue cible, une équipe ou à un bureau de traduction sera toujours préférable.
Notre conseil
Quelle que soit la finalité, il convient d’anonymiser tous les textes avant de les introduire dans un logiciel de traduction ou de les envoyer vers un bureau externe (ou vers une personne n’ayant pas à avoir l’information des personnes concernées)
En effet, selon le RGPD, traduire à l’aide d’un logiciel de traduction constitue un « traitement » . C’est important, car si vous avez « traité » des données à caractère personnel dans un logiciel non conforme au RGPD, votre responsabilité peut en effet être engagée en cas de fuite de données, par exemple.
A ce jour, que ce soit pour GoogleTranslate ou pour DeepL (qui présente de meilleures garanties), nous recommandons vivement que les textes à traduire soient anonymisés avant d’être introduits dans le logiciel.
Anonymiser, comment faire ?
En pratique, il s’agit de remplacer les données à caractère personnel (noms, prénoms, adresses, email,…) par des éléments non identifiables. Par exemple, remplacez les données personnelles par des croix avant d’introduire le texte dans le logiciel de traduction.
Tout ne doit pas être anonymisé. En effet, les noms des ministres et secrétaires d’État, les noms des gestionnaires de dossiers ou des personnes de contact mentionnés dans un courrier, ou encore les auteur·rice·s des études que vous citez.
Un petit effort fait toute la différence !