Toujours plus de mails, de données… Une inflation sans précédent dans la collecte des données des gens. Est-ce utile ? Formulaires en ligne, de logs, de cookies et de newsletter, on trace les gens, les parcours client. C’est toujours plus complexe et plus multi-canal.
On assiste à une volonté de construire une relation hyper-personnalisée avec le prospect ou client, une connaissance fine des habitudes de consommation. Histoire d’anticiper ses besoins.
On le voit, le RGPD propose d’entrer dans une démarche plus qualitative que quantitative. Car sollicité comme nous le sommes, nous serons plus réceptifs à une communication ciblée et pertinente, avec de la valeur, de la confiance.
Une approche non dénuée d’intérêts financiers car on sait
- qu’il coûte moins cher de fidéliser ses clients,
- que les coûts des mailings (avec des ROI pas toujours très évidents) sont importants,
- qu’il est utile de rationaliser sa communication.
Le RGPD sonne peut-être le glas d’une approche qui a constitué à stocker le plus de données possibles. On ne sait jamais, ca peut servir. Ou bien, on n’en connaît pas encore la valeur et l’intérêt mais peut être que demain…
Au-delà de l’exigence légale, le RGPD est une opportunité de se (re)poser les questions de base. Quelles sont les données réellement utiles ? A conserver pendant combien de temps ? Pour quelles finalités ? Avec quelles promesses de valeur ?